Paraiso

[audio:http://le-voyage.eu/wp-content/uploads/2014/04/2013-11-18-vent-palmiers-a-Paraiso.mp3|autostart=yes|loop=yes | titles= vent dans les palmiers de Paraiso]
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La nuit aura ete bruyante au possible, la station service semble etre la seule avant la longue route de montagne, et tous les vieux camions en fin de vie y font un arret…
Le soleil ne se leve meme pas, il y a une brume jaunatre dehors, et j’espere qu’il s’agit seulement de brouillard. En tout cas, la chaleur humide est toujours la, et des le reveil, on a la peau qui colle.
Nous reprenons la route en direction de Pareso, histoire de se reposer sur les plages des caraibes.
Et BAAAAM ! On percute un nouveau topes. Cette fois, ni Sylvie ni moi ne l’avons vu, je n’ai meme pas touche les freins ! pfffff ok on se reveille sinon on va tuer le van avant la fin de la journee.

On continue sur la route, jonchee de nid de poules, ou plutot de cratere vu la taille. Certains font la taille d’une roue, et on roulant a cote, on n’en voit meme pas le fond.
Une fois sur l’autoroute payante, on zigzag entre les trous, et il faut finalement rester sur la file de gauche, sauf quand un abruti en bmw dernier cri arrive a toute vitesse pour nous doubler. On slalome, tant bien que mal, hors de question de rouler a la limite de 110 km/h, on alterne entre 60 et 80, et il faut deja des relfexes de jedi pour depasser 60. Par moment, le goudron est literralement laboure. C’est un char d’assaut qu’il nous faudrait !
On met la journee pour faire les 400kms jusqu’a Paraiso. Tout autour de nous, les eaux submergent presque tout, et seuls les arbres depassent par endroits. Les cyclones ont frappes fort cette annee.
Nous arrivons finalement sains et saufs, toujours avec l’essieu avant, sur une premiere plage municipale. Comme partout au Mexique, les locaux n’ont rien a foutre de leur nature et de leurs tresors, et se content de tout jeter par terre. Voila une plage des caraibes qui commence a avoir des allures de depotoires, avec ses mexicains ivres morts qui deambulent peniblement dans le sable fin.
Pas grave, tout le monde repart a la tombee de la nuit, et seul un policier surveille l’endroit, parfait pour nous. En revanche, il fait 35 degres avec 92% d’humidite, meme en dormant dans la tente de toit, impossible de respirer !

Pas de route le lendemain, nous restons tranquillement sur la plage. En effet il y a pas mal de corvees a faire :
– les reservoirs d’eau sont infectes, il faut nettoyer ca
– on arrive bientot en zone de palu, et avec toutes les terres innondees autour de nous, ca pullule de moustiques. Il est temps de fabriquer des moustiquaires pour les fenetres !
– verifier les niveaux du moteur, completer
– nettoyer le panneau solaire
– nettoyer le compartiment de la batterie arriere
– nettoyer le filtre a air
– se doucher !

et surtout, se reposer, car c’est epuisant de rouler sur ces routes truffees de nids de poule.
Heureusement, une petite brise se leve et on respire enfin. Il ne fait pourtant que 30 degres, mais avec 90% d’humidite.

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