// Nikon D5000, sigma 120-400, nikon 18-200 | -24.72345 : -64.64425 | alt. 911 m
Au petit matin, plusieurs voyants au rouge nous annoncent la mauvaise nouvelle : toutes les batteries sont a plat, et comme de par hazard, il n’y a pas de soleil pour nous recharger !
Comment peut on se retrouver a plat en etant connecte au secteur ???? Mystere, en tout cas, nous devons faire venir quelqu’un pour nous demarrer. Au fond du camping, peu de passage, et les rares voitures qui passent nous ignorent, malgre les cables de batterie au sol et nous qui faisons de grands gestes.
Un groupe de jeunes viendra finalement nous demarrer, et nous retournons en ville pour recuperer les papiers d’assurance. Un plein de carburant aussi, a 1.2 euros le litre, l’Argentine va faire mal.
Nous partons a l’est vers le parc national El Rey histoire de retrouver un peu la nature.
Seuls les derniers 60kms sont sur de la piste, plutot facile. De nuit, ce n’est jamais evident de savoir sur quoi on roule, et apres plusieurs glissades, nous realisons que nous sommes sur du sable tres fin. Pas loin de 12 cours d’eau a traverser, encore une fois, difficile de jauger de la profondeur en pleine nuit, mais nous passons haut la main !
Le parc est gratuit, et offre egalement un petit camping en pleine nature, avec bbq, douche froide, toilettes et eau potable, que demander de plus ? 🙂
La nuit est fraiche, mais ce n’est rien en comparaison avec l’altiplano, et au petit matin, des dizaines d’oiseaux etranges attendent autour de nous. C’est finalement dans cette partie du parc, pres du camping , que nous verrons le plus de faune ! Il y a des grosses dindes qui font un petit son assez rigolo, plutot sympas, et qui attendent patiement les restes de notre dejeuner. D’autres petits oiseaux aux yeux bleus, et aux couleurs chatoyantes, des sons etranges, des petites loutres, de nombreux rapaces, tout ca ici, mais nous ne verrons rien durant notre marche sur les sentiers de randonnee du parc :p
C’est tellement tranquille, nous restons une journee entiere, ainsi qu’une 2eme nuit.
Apres avoir vide les batteries au camping de Salta, il fallait d’abord verifier s’il s’agissait d’un probleme interne (courant de fuite dans le vehicule) ou bien externe.
J’avais donc deconnecte les 2 batteries, et apres avoir roule depuis Salta, elles devraient toujours etre pleines……mais non. Impossible de demarrer. Avec la batterie arriere, chargee au soleil, nous arrivons a completer le manque de puissance et a demarrer, et reprenons la route pour Salta, car cette fois nous avons vraiment un probleme de batteries. Mauvais signe egalement, apres un trajet tres bref, une des 2 batteries est deja bouillante…….
Nous reprenons la route pour Salta, et faisons notre premier arret pres de la compagnie d’assurance pour prolonger notre contrat de 3 mois, histoire d’etre tranquille. Pour une raison plutot obscure, il est impossible de faire une extension de contrat, ou bien d’en faire un nouveau, il faut attendre la fin du contrat en cours ! Tellement ridicule….. dans 3 mois nous serons dans la pampa de la patagonie, sans la moindre agence !
Et au moment de repartir, pas de courant, plus rien, pas meme de quoi alimenter l’horloge du tableau de bord……. Nous tentons de demarrer avec l’aide d’une autre voiture, mais rien a faire non plus…. A noter, malgre le triangle a l’arriere, les cables de batterie au sol, notre plaque etrangere, et nous qui faisons de grands signes, personne ne s’arrete. Il faudra attendre un long moment pour voir un fermier qui se fera une joie de nous aider !
La pause dejeuner est tres longue en Argentine, et dure jusqu’a 16h, le temps de trouver la panne, et de chercher une solution en ville. Je realise que le circuit de puissance a fondu, entre autre la partie alternateur et demarreur. Des fusibles de 100 a et 60a, tres differents des autres, et il faudra presque une heure pour demonter tout le boitier et les extraire. Est ce que l’on fabrique encore des fusibles comme ca ???? Mystere ! Au voltmetre, une batterie indique une charge si faible, qu’elle est probablement morte pour de bon et ne se rechargera jamais.
Il faut un long moment pour trouver les fusibles puis remonter le systeme, mais avec une batterie morte, impossible de demarrer.
Le lendemain nous prenons un taxi pour nous rendre dans un centre de batteries. Apres inspection, les notres sont mortes, et les cellules sont pleines d’une eau couleur chocolat.
A 200 euros la batterie d’une marque inconnue au bataillon, nous allons dans une autre echoppe, qui apres une tres tres longue discussion, nous fait un genereux rabais, nous ramene a notre vehicule pour installer les batteries et etre sur que tout fonctionne. On paye cher quand meme, pour des batteries argentines, de mauvaise qualite, et bien que sur le papier elles aient le meme amperage que les precedentes, le demarreur a un peu de mal a faire tourner le moteur, comme si nous avions toujours les batteries legerement dechargees.
Voila nous aurons depense plus en une semaine dans ce pays que pendant un mois en Bolivie :p
Il est temps de repartir et nous prenons la celebre route 40 qui longe la cordillere des andes depuis la Bolivie jusqu’a la patagonie, pour rejoindre Cafayate, reputee pour ses vins.
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