Samaipata

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// Nikon D5000, nikon 18-200, tokina 12-24 | -18.18573 : -63.72485 | alt. 1225m

La route de 400 kilometres pour rejoindre Samaipata promettait d’etre goudronnee, elle l’etait sur la carte, elle l’etait il y a surement quelques annees, mais maintenant, ce n’est qu’une piste en terre, et il nous faut donc 2 jours pour la faire !

Nous revoici a basse altitude, seulement 1400m, en bordure de la foret amazonienne. Attention au paludisme, surtout ici, le risque est bien present des que l’on descend en dessous de 2000m.

Apres des mois de ciel bleu sans le moindre nuage, le ciel commence par s’assombrir, et devient meme menacant….
Nous allons au superbe camping Achira, juste a cote de la ville. Electricite, douche, toilettes, eau, poubelles, enorme terrain juste pour nous pour seulement 10bs par personne. Nous en profitons pour laver la maison, il etait temps !
Quelques points apparaissent sur le parebrise…..tiens, de la pluie ? On avait presque oublie ce que c’etait ! Et la nature nous le rappelle de la plus belle maniere : une veritable averse tropicale se dechaine sur la region ! L’electricite nous lache pour de bon a l’arriere, et je dois m’y pencher une nouvelle fois. Enfin, je me rend compte du probleme, une soudure craquelee au niveau d’un relais electrique :p
La tempete dure toute la nuit et se prolonge le lendemain…… le toit ouvrant qui etait reste ouvert depuis plus d’un mois, ne ferme plus de maniere etanche a cause de la poussiere et l’eau commence a s’infiltrer par le toit…… apres des semaines de secheresse dans la poussiere, nous voici enlises dans la boue en pleine tempete tropicale avec des torrents d’eau !!!

Le lendemain, la pluie decide enfin de s’arreter, mais le ciel de rester gris. Nous en profitons pour sortir de la, car il y a une riviere a traverser, et s’il se met a pleuvoir davantage, il nous faudra peut etre un bateau pour repartir. En ville, nous trouvons un electricien avec un fer a souder pour nous reparer le panneau de controle electrique, ca prend 20 secondes et 5Bs pour reparer, et nous retrouvons enfin les joies de l’electricite et du frigo dans notre maison !!
Un petit resto local, puis nous changeons de camping, cette fois pres des cascades de Cuevas. Avec un peu de chance, il fera beau demain, et dans tout les cas, il faut attendre un peu que la boue seche avant d’entreprendre la longue piste de terre pour rejoindre Sucre.

Un petit bout de ciel bleu a l’horizon, qui grandit de plus en plus….ouais nous allons avoir une belle journee, et il etait temps !

Nous commencons par les cascades de Las Cuevas, 10bs/pers. L’endroit est tres bien amenage, avec de nombreux cabanas pour passer de superbes weekends. En hiver, ce n’est bien sur pas la haute saison, et nous sommes presque les seuls ici.
L’eau est egalement trop froide pour s’y baigner, mais on peut toujours se balader de cascade en cascade, a contempler les nombreuses piscines naturelles. Cela fait un bien fou de marcher dans cette vegetation et de voir autant d’eau apres avoir passe autant de temps dans la poussiere.

Nous tentons apres d’aller aux ruines El Fuerte, mais la boue en empeche encore l’acces. Il y a un refuge animalier pres du centre ville de Samaipata, et nous decidons d’y faire un tour. L’endroit est tenu par une suisse, qui malheureusement n’est pas la, alors les volontaires nous font faire le tour de la maison. Beaucoup de choses sont differentes du refuge de Tarqui en Ecuador. Beaucoup d’animaux en libertes, mais les cages sont mal concues, et il n’y a pas de protection dans la cage de felins, qui sont pour le moment des chatons tout mimis, mais dans quelques mois, ce sera une autre histoire. Pas de protection dans les cages des coatis, et les volontaires sont souvent blesses ! C’est pourtant tellement mimi comme bestiole !!!
Un singe adorable se prend d’affection pour nous, et ne nous lache plus, on craque !! Et on hesite meme a rester ici pour quelques semaines….contrairemant a Tarqui, il ne faut pas payer pour travailler ici, et il faut juste payer sa propre bouffe (vraiment pas chere et delicieuse)…… mais bon nous n’avons pas assez de visa pour rester, l’immigration refuse systematiquement de donner plus de 30 jours.

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