Ipiales, Colombia, to Ibarra, Ecuador

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Nous reprenons la route un peu tard, le temps de dejeuner correctement quand meme, il nous faudra plusieurs heures pour se rapprocher de la frontiere.
Nous faisons une rapide escale a Las Lajas, un sanctuaire magnifique taille au fond d’une vallee.
Puis apres le repas de midi, nous arrivons enfin a Ipiales, et la frontiere de l’Equateur. Cela faisait longtemps qu’on n’en avait pas passe une ! On a presque perdu le coup de main !
D’ailleurs, il est un peu tard……
Cote Colombien, on fait le tour du batiment en voiture, il y a un parking a l’arriere. La, on va faire tamponner nos passeports a la “migration”.
Ensuite, il faut aller dans le batiment juste a cote, Aduana, on rentre dedans. Une douaniere sympathique prend notre permis d’importation du vehicule, le tamponne, marque la date de sortie, le garde, et c’est tout !
Voila, adios Colombia !

On reprend la voiture, traverse le pont, et nous voici en Equateur.
Idem, on fait le tour du batiment, et il y a un parking de l’autre cote. A la migration, on nous donne les petites fiches d’entree a remplir, puis nous faisons tamponner nos passeports, 90 jours de visa par defaut.
Ensuite, on ressort pour aller a la aduana juste a cote (20m a cote). Il faut fournir une copie du passeport, une copie du tampon d’entree en Equateur, copie du permis de conduire et de la carte grise. Le douanier sort pour prendre quelques photos du vehicule, surtout la plaque et le VIN. Rapide inspection a l’interieur, juste un coup d’oeil et nous retournons au bureau. La, c’est l’ordinateur qui fait des siennes, et plante plusieurs fois, ca prendra bien 30 min a faire ce bout de papier !

Mais….il y a un mais, il nous faut le SOAT, l’assurance auto, pour pouvoir rouler dans le pays, c’est obligatoire. L’agence a cote de la douane vient de fermer, et il faut aller en ville, mais vu l’heure, le temps d’arriver a la premiere ville, tout sera ferme pour de bon.
Soit, nous demandons a la police et a la douane si nous pouvons rouler jusqu’a Tulcan pour trouver une compagnie d’assurance, et pas de probleme.
Evidement sur place, c’est trop tard, il faut attendre demain matin. Nous nous retrouvons a dormir dans le van, gare en pleine rue…..
Pas terrible l’entree en Equateur !

Des l’ouverture, nous allons a la banque situee dans le centre de Tulcan N0.81430 W77.71490.
Il y a un gros panneau SOAT a l’entree, et par notre experience avec la Colombie, une banque est plus a meme de fournir un petit contrat d’assurance, genre 1 mois. (les petits courtiers fournissent seulement 1 an)
L’affaire est reglee en quelques minutes et nous ne payons que 4,5$ !

Avec la joie de pouvoir rouler en Equateur, nous oublions totalement de visiter Tulcan, car il y avait quand meme des choses a voir…..
Nous sommes a 3000m d’altitude, et la route descend maintenant dans la vallee des volcans. Juste avant la grande descente, nous apercevons au loin, percant les nuages, un enorme sommet enneige, d’une forme parfaite ! Magnifique ! Nous ne savons toujours pas de quel sommet il s’agit….
A la premiere station service, des locaux s’approchent de notre vehicule, et commencent la discussion. Tres rapidement, on nous demande une carte routiere, et chacun pointe du doigt ses endroits favoris dans le pays ! Avant de partir, l’un d’eux nous dit “J’espere que vous aimerez autant notre pays que la Colombie !”
Voila, on ne savait pas trop a quoi s’attendre en Equateur, et bien il semble que depuis que nous avons quitte l’amerique centrale, tout le monde est a-do-ra-ble.

Rapide coup d’oeil au compteur…….hmmm, nous avons fait 40000kms depuis le debut, c’est l’heure de la vidange, et nous avons aussi nos filtres a trouver.
Nous roulons jusqu’a la premiere grande ville, Ibarra, pour faire la petite maintenance, chez Repuestos ABC express. Le mecano nous trouve enfin un filtre a huile pour notre toy ! On paye l’huile au meme prix qu’en Europe, mais seulement 1$ de main d’oeuvre. Premier hic, apres avoir leve le vehicule pour la vidange, nous inspectons le reste du van, et la, notre mecano pointe du doigt la barre de stabilisation….on savait deja qu’il y avait un point de fixation arrache apres notre saut sur un dos d’ane au Mexique, mais la, il manque un terminal de barre, et elle flotte maintenant librement sous le vehicule ! Je me disais bien aussi que le vehicule commencait a serieusement glisser dans les virages…… et le deuxieme hic, c’est en descendant le van de la rampe, la pente est trop raide, et j’explose completement le feu anti brouillard a l’arriere….. bon on recupere les morceaux, on peut apparement en trouver un nouveau pour 4$ dans le centre.
L’equipe du garage nous laisse faire la cuisine sur leur parking, et nous partons pour le centre, chercher les pieces a remplacer pour notre barre. D’echoppe en echoppe, nous tournons en rond, impossible de mettre la main sur les pieces, mais nous trouvons finalement un filtre a air ! C’est deja ca !
Milieu d’apres midi, nous abandonnons et cherchons un toyota pour resoudre le probleme. Par chance, il y a un garage officiel a 1km de nous !
Nous passons la porte, une jeune fille nous accueille, puis revient rapidement avec le grand patron du garage. Ce dernier nous invite rapidement a rentrer le vehicule a l’atelier et envoie une equipe pour voir notre probleme. On ne comprend pas tout ce qui se dit, mais en quelques minutes, le vehicule est leve et 3 personnes s’attellent a notre barre. L’ecrou terminal a casse en 2, on se demande bien comment d’ailleurs , mais un tout nouveau est mis en place. La fixation de barre pose probleme car la aussi une enorme piece a casse en 2, et elle n’existe pas ici !
C’est pas grave, ils prennent les morceaux, vont a l’arriere de l’atelier avec les machines outils et passent 20 min a decouper du metal et a souder. On ne sait pas si ca tiendra, mais notre nouvelle piece semble plus robuste qu’avant !
Plusieurs heures de travail avec 3 techniciens, pendant la discussion avec eux, nous avons appris qu’ils chargent 50$ de l’heure, mais surprise totale lorsque nous allons au bureau pour regler l’ardoise……le patron nous regarde, puis nous dit qu’il n’y a rien a payer….
On reste un peu hebetes, et il rajoute un c’est gratuit, bon voyage !
On ne sait pas trop quoi dire, a part merci bien sur, on se demande meme si ca ne cache pas quelque chose…..c’est bete a dire, mais une telle generosite fait presque peur !
Cette fois, notre maison est 100% operationnelle ! Enfin presque, nous avons toujours le reservoir rempli de diesel colombien, si on peut encore appeler ca du carburant, et il va falloir attendre un peu avant de mettre du bon diesel Equatorien.
Cette fois il fait presque nuit, nous cherchons un point de camping dans les environs, et sur un blog, nous voyons une adresse juste a cote, chez Graham.

Sur les hauteurs d’Ibarra, cet Australien nous accueille dans sa plantation, le coeur sur la main. Il a construit un enorme salon, cuisine, chambre avec lits, douche chaude et toilettes, le tout dans une annexe, juste pour les voyageurs qui entreprennent la panamerican. Situe a quelques dizaines de kilometres de la ligne de l’Equateur, c ‘est l’escale revee pour tous les voyageurs !

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