// Nikon D5000, nikon 18-200, tokina 12-24 | -18.91308 : -68.99953 | alt. 4278m
Il est bon a savoir que les geysers ne sont actifs uniquement le matin dans cette zone du pays ! Au reveil nous avons donc la surprise de ce fameux geyser de Puchuldiza, presque inconnu, qui a la particularite de retomber en neige.
Cela donne une magnifique fontaine, avec son petit tas de neige a cote, et a cote de certaines fontaines naturelles, des locaux ont construits une piscine ! Tres bonne idee, mais en hiver, le temps que l’eau arrive au bac, elle est deja tiede…..
L’endroit pourrait ressembler a une partie de Yellowstone, mais sans park ranger, sans touriste, et surtout sans la moindre barriere ou installation.
En regardant la consommation d’essence du van pour arriver jusqu’ici, on se demande vraiment si nous pouvons continuer. Le reste est cense etre plat, alors nous tentons quand meme d’aller plus loin…
A partir de la, la piste devient de la tole ondulee, difficile de trouver la bonne vitesse, le van vibre violement de partout, et tout commence a partir en sucette, en particulier l’autoradio, qui se devisse, et sombre dans les abimes du tableau de bord. Tout ce qui est suspendu se retrouve au fond du van, l’electricite saute a l’arriere, le frigo cale, et on se demande si notre maison ne va pas finir par se deboulonner entierement !
Cette piste nous met vraiment a rude epreuve et nous nous demandons toujours si nous ne ferions pas mieux de rebrousser chemin, mais apres des heures et des heures de souffrance, nous voyons enfin le salar de Surire.
Pour etre honnete, de loin, il n’a rien d’exceptionnel, et on regrette presque d’etre venu ici, mais en poursuivant la piste, nous trouvons enfin les bains thermaux naturels, somptueux ! L’eau est brulante, nous pouvons nous y baigner sans probleme, enfin la recompense !!! On se croirait presque de retour dans un spa d’Islande, mais nous sommes les seuls ici, a part quelques vicunas bien surs, mais toujours aussi farouches.
A l’horizon, de vastes etendues blanches de sel, cernees de montagnes aux couleurs surprenantes. Nous passons la nuit juste a cote du bassin, en prenant soin de bien se garer face a l’est !
Apres une autre journee a gambader sur le salar et a patauger dans les bains thermaux, il est temps de reprendre la route vers la frontiere.
La, mauvaise surprise, une roue arriere est a plat, completement vide……. Impossible de voir le moindre objet plante dans la roue, pas de bruit, nous remettons la pression, et attendons une heure pour reverifier, voir de quelle taille est la fuite : 400 grammes en 1h, cela nous laisse quelques heures pour rouler avant de devoir regonfler la roue. Je ne monte pas la roue de secours tant que ce n’est pas absolument necessaire, il reste 100 kilometres de piste, et nous pouvons avoir une autre crevaison encore plus grave.
Nous reprenons la route, ou plutot la tole ondulee, et tout se remet a vibrer, cette fois un nouveau bruit inquietant semble venir de la roue avant droite. Rapide controle, rien de visible. Le son est d’abord aleatoire, mais se fait de plus en plus present….tout vibre de partout, et nous decouvrons plein de nouveaux sons, j’espere que cette fois l’autoradio ne se fera pas la malle !
Apres 1h30, je regonfle notre roue arriere, la fuite ne s’aggrave pas, heureusement. En revanche, encore 1h30 plus tard, le pneu a perdu 3 fois plus d’air que prevu, et cet fois, nous pouvons entendre distinctement la fuite. Il reste 20 kilometres, dont la moitie de piste, avant d’arriver a Colchane, la ville chilienne a la frontiere. Le compresseur fini par chauffer et je ne peux mettre que 70% de la pression dans le pneu, le bruit a la roue avant se fait egalement plus present……cela semble presque difficile de faire 20 bornes ! Mais nous y parvenons, ouf !
Le soleil se couche presque, mais tant pis, je leve le vehicule pour savoir ce qui se passe. Apres demontagne de la roue arriere, une toute petite pierre, de 6mm de long, affutee comme une lame de rasoir, a reussie a transpercer le pneu, l’entaille est pas jolie du tout et ca va etre complique a reparer. Je me felicite encore d’avoir achete un kit de reparation de pneu ! On plante une lime dans le trou pour l’agrandir a la bonne taille et avoir des bords propres. On injecte la colle speciale, puis avec une grosse aiguille, on injecte une meche de caoutchouc dans le trou. Ca prend 15min, surtout avec ces foutues meches qui collent aux gants ! Mais voila la roue arriere reparee.On gonfle a bloc, pas de bruit, nous verrons demain si la pression a tenue.
Pour la roue avant, le probleme est plus embetant, Allan nous a trop fait serrer les ecrous la derniere fois, 2 ont casses suite au crash en allant a Suriplazza, et les autres se font la malle, on allait presque perdre la roue avant :p
Je ressere ce qui peut l’etre, mais il va falloir reparer…..
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