Cette fois nous faisons l’ultime stop en ville. Il parait qu’elle est jolie, mais a part une etrange mais tres jolie cathédrale, il n’y a pas grand chose a voir, ni a faire d’ailleurs. Ne parlons meme pas de shopping, entre les pulls islandais a 300€, les t-shirts 66nord a 150, tout est hors de prix, 2 ou 3 fois plus cher qu’a Londres, on repartira quasiment bredouille…
Le soir on s’installe face a la baie, et au vent bien sur, pour une derniere nuit qui s’annonce glaciale.
Mais nous aurons encore une fois des aurores boreales !
Les similitudes avec la Nouvelle Zelande sont frappantes, la presence de ces 2 pays en plein sur la jonction de 2 plaques tectoniques en mouvement y est bien sur pour quelque chose.
L’Islande a malgre tout beaucoup moins de choses a offrir, mais ce qu’on y decouvre est un veritable bijou sculpte par les forces sauvages de la nature.
Je garde precieusement en memoire les sables et decors colores de Landmannalaugar, les champs de lave, et le lac d’icebergs.
Le climat de l’Islande aura su me surprendre, autant que les locaux, alternant vents d’une violence inouie, neige, pluie, brouillard, et quelques instants de ciel bleu en tshirts sortis de nul part.
Les aurores boreales illuminent les nuits claires et froides, volant la vedette aux etoiles et a notre bonne voie lactee. Tels des rideaux flottants legerement dans la brise d’ete, elles eclairent nos nuits et nous font oublier la rugueur de la journee que nous avons vecu.
“Respect the nature, no guarantee you’ll get it back.”
Tellement vrai !
Ce qui vient gacher cet endroit intact et authentique, c’est le cout de la vie. Tout, et surtout n’importe quoi, affiche un prix honteux et aberrant. Une veritable ruine, surtout qu’il n’y a pas vraiment d’alternative. On repart avec seulement des souvenirs dans la tete et une bonne fatigue quand meme.
Si on devait le refaire, ce serait avec notre voiture apportee par ferry, et un peu plus tot dans la saison, ou plus tard pour l’hiver, le vrai.
Arrivee a Londres, la purete de l’air nous manque deja, et aussi les grands espaces… Dans quelques heures il faut retourner travailler, cette petite parenthese enchantee semble ne jamais avoir eue lieu.
Nous avons maintenant plein de temps pour replonger dans nos souvenirs, bien au chaud entre nos 4 murs.