:: Carnet de Voyage ::David

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Nous avons du mal a nous lever, et il y a vraiment un gros manque de motivation pour gravir le volcan Tunupa. Nous partons a 8h du mat le long de la route, puis apres 30min de marche, nous voyons une trail qui part en ligne droite. Vu les lacets que fait la route, on prefere la trail forcement. On avance donc sans peine, la trail est marquee par des cairns pendant 1h de marche, puis les cairns se dispersent un peu…..puis plus de trail, et nous nous retrouvons a marcher entre des rochers, truffes de buissons epineux extremement coriaces, ca nous donne un mal de chien a avancer, ca pique par moment, et on perd beaucoup de temps a reflechir ou mettre le prochain pas.

Apres des heures perdues dans cette mini jungle, nous retrouvons la route, et y restons ! La route fini egalement par disparaitre, et nous devons de nouveau continuer a travers ces satanes buissons.
Nous arrivons apres plus de 5h de marche en bas de la partie technique du volcan. Et il parait qu’il est tellement facile…… aucune trail forcement, Sylvie commence a etre malade, elle est epuisee et m’attend ici. Je tente de monter plus haut, me retrouve sur une paroi plutot verticale, constituee de petites pierres les unes sur les autres, tres instable tout ca, et ca se casse la gueule a chaque pas. 1h d’ascension pour monter de 200m……le soleil commence a passer de l’autre cote de la montagne……ok ca va pas le faire, c’est un fiasco !

On redescend le plus rapidement possible avant que la nuit tombe, car nous n’avons pas pris de veste, et on ne sais jamais a quel point le thermometre descend la nuit.

Heureusement, nous arrivons a la maison juste pour le coucher de soleil, et on se fait des petits chorizos espagnols grilles avec une bonne puree pour se requinquer.

Apres avoir de nouveau traverse le salar pour se ravitailler en eau et diesel a Uyuni, nous voici sur la route pour le Chili. Le sud lipez et la region des lacs nous sont inaccessibles, nous prenons donc la meilleure route via Ollague.
C’est d’ailleurs une piste en terre, mais en excellente condition, on y roule aussi vite que sur une autoroute.

Une fois a la frontiere Bolivienne, nous faisons tamponner nos passeports. Le douanier nous demande 15bs par personne, on demande un recu officiel, que nous ne pouvons obtenir forcement, et refusons de payer. Le type s’enerve, et nous dit que si nous n’avons pas d’argent, nous devrions rester dans notre pays. Toujours incroyable la reaction des boliviens quand ils sont pris en flagrant delit de corruption…. bref nous allons a la aduana, cette fois tout est fait dans les regles, notre permis est annule, on ne nous demande pas d’argent, nous quittons la Bolivie pour de bon !!!!!!!

1km plus loin, nous arrivons au cote Chilien.Tampons dans les passeports, puis fouille complete du vehicule pour trouver de la nourriture, ils font meme rentrer le chien qui posera ses coussinets sales absolument partout (heureusement que ce n’etait pas spyder cochon). Mais au moment de faire le permis du vehicule, ils remarquent le volant a droite, et la il y a probleme….. On nous sort le fameux, c’est interdit de rouler avec le volant a droite au Chili. Il y a officiellement une zone d’ombre a ce sujet, alors je sors le texte de loi du Chili, qui stipule que la reglementation sur les vehicules etrangers et la meme que celle de la convention de Geneve de 1949. Cette convention ne dit absoluement rien sur la position du volant. Ca prend quelques coups de telephone, et je crois qu’on a reussi a les embrouiller, finalement ils lachent prise et nous font le permis, ouf !

La route qui part de la frontiere Chilienne est en moins bon etat, mais les paysages sont absolument de toute beaute, et nous ne regrettons pas d’etre passe par la, cela semble meme plus beau que la region des lagunas ! Le coucher de soleil offre soudain des couleurs chatoyantes sur les volcans et montagnes, nous nous arretons une fois de plus pour faire des photos, mais en remontant dans le van, nous realisons que nous avons un pneu a plat….la nuit tombe.

On sort les outils, la lampe frontale, demontage et inspection du pneu, une petite pierre minuscule a penetre toute la gomme, je tente de reparer le trou, mais nous perdons toujours un peu d’air, la reparation de l’autre roue arriere est egalement entrain de partir en sucette, et nous sommes bons pour 2 nouveaux pneus arrieres.
Nous rejoignons le village de Chiuchiu le plus vite possible !