:: Carnet de Voyage ::David

// Nikon D7000, nikon 18-200, sigma 120-400, lumix ft3 | 10.46983 : -84.96672 | alt. 571m

Il y a un vent incroyable sur le pays en ce moment, on se croirait en Islande. Le van fait de violents ecarts sur la route et il faut vraiment se battre au volant.
Un plein d’essence, un petit lavage de maison, et nous voila sur le chemin d’Arenal, le volcan le plus jeune et le plus celebre du pays….mais il s’est endormi ! Nous qui pensions avoir un magnifique feu d’artifice avec coulees de laves et explosions, nous sommes un peu decus…..Pour couronner le tout, les 800 derniers metres sont une piste en terre truffee de grosses caillasses, difficile de garder une trajectoire, et le van a tendance a glisser la ou il veut : ca ne rate pas, on s’echoue contre une pierre dans la descente. Pas moyen de se degager avec seulement 2 roues motrices. On enclenche les 4 roues, ca a du mal, mais ce vehicule ne cesse de nous surprendre et arrive a se degager :p
La ciel est entrain de tomber sur le lagon Arenal et il ne reste qu’une bande de 100m de haut pour admirer le paysage. Bon, du coup, l’endroit n’a vraiment aucun interet, heureusement, on nous a donne l’adresse de sources thermales gratuites ! C’est ici :
On quitte la route, et comble du bonheur, la riviere qui passe en dessous est chaude, temperature ideale ! En revanche, nous ne sommes pas les seuls a connaitre l’endroit, et on doit quitter les lieux apres seulement une heure tellement il y a de monde. N’empeche, ca nous a fait un bien fou.
Nous repartons, et cette fois, c’est un cafe, le Toad Hall qui nous interpelle. Les prix sont pour les gringos, mais il y a une jolie vue, et surtout des oiseaux de la jungle qui ont ete secourrus…..dont un jeune toucan ! Il est magnifique ! C’est surement la seule fois de notre vie qu’on pourra en voir un d’aussi pres ! Dommage qu’il ne puisse plus retourner dans la nature, mais il a maintenant besoin des hommes. Ne vous en faites pas pour la cage, c’est temporaire, ils sont entrain de reparer la voliere.
On profite de notre amie des betes qui semble bien connaitre le pays pour savoir dans quel etat est la piste vers Monteverde. Apparement, c’est plutot rough, et il est trop tard pour la tenter. Nous prenons donc la route jusqu’au moment ou le goudron disparait dans la nature, pour passer la nuit.