Death valley

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// Nikon D7000, nikon 10.5, tokina 12-24, nikon 18-200 | 36.68395 : -117.57254 | alt. 1129m

Nous prenons la route qui borde la Death valley, prise des renseignements, le shutdown est toujours la, et les parcs sont fermes. Mais bon, l’acces se fait aussi avec des guichets automatiques, et vu l’etendue du parc, on doit bien pouvoir jeter un oeil, on tente.
La route principale coupe le parc, et on peut donc traverser la vallee sans barriere, on continue vers le nord pour tenter de rejoindre la racetrack, cet endroit magique que je reve de voir depuis des annees pour y faire mon film. L’entree du dernier troncon est fermee d’une barriere……..on reflechit, pese le pour et le contre………aller on y va. La route est goudronnee jusqu’a un joli cratere, et la nous croisons une jeep isolee avec un mec plein de poussiere qui a passe 2 jours dans l’outback. Il nous dit que la piste est vraiment pourrie et qu’il faudrait des pneus beaucoup plus gros pour passer.
Bon d’apres la carte des parcs rangers, la route est franchissable avec une voiture normale, alors nous partons a l’assaut de 40kms de piste en terre au milieu de l’endroit le plus chaud du monde. La piste est defoncee par endroits, mais on a largement vu pire, surtout apres nos 2 derniers echecs a canyonlands et monument valley. Ce qui pose probleme avec notre van, c’est plutot la garde au sol. Les roues mal placees, une grosse pierre au milieu, et paf on tape, heureusement qu’on a des plaques de protection sous la caisse !
On mettra plus de 3h pour faire ces 40kms, pour arriver de nuit a cote du racetrack, cet endroit hors du commun, ou des pierres se deplacent toute seules. (une explication voit le jour, mais toujours rien de confirme).

La premiere nuit sur place a ete glaciale, 4 degres seulement, et on s’attend a quelque chose de tres chaud cette apres midi. Nous sommes en automne, alors nous sommes bien loin du record de 57 degres de 1913.
Nous passons la journee sur la playa, Sylvie m’aide a filmer, placer du matos a droite a gauche, pas mal de timelapses par ci par la, la playa est immense, et avec l’abscence de reperes, difficile de se rendre compte des distances, c’est bien plus grand qu’on ne le pense. Il a beau faire bon, un air sec nous deshydrate rapidement et je comprend aisement comment certaines personnes sont mortes en quelques instants sur des randos de 3 kms.

La vallee etant entouree de montagnes (c’est cette fameuse cuvette qui piege l’air surchauffe du desert), la lumiere disparait egalement tres rapidement, s’accompagnant d’un violent contraste de temperature.

On passera une super journee ici, coupes du reste du monde, avec quand meme une dizaine de 4×4 qui passera a cote de nous. Encore un de ces moments magiques du voyage, devant un decor hors du commun, la vallee de la mort.

 

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