:: Carnet de Voyage ::David

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Apres la tres jolie route allant de Banos a Tarqui, parsemee de cascades, nous arrivons enfin dans la jungle amazonienne, au refugio de Tarqui. L’endroit est encore a 900m d’altitude, il fait donc chaud et humide la journee, mais les nuits sont fraiches, et il n’y a pas de moustiques !
Nous rencontrons la proprio et negocions le tarif, normalement il faut payer 150$ par personne pour travailler ici, ce qui inclut l’hebergement et la nourriture. Mais comme nous dormons dans notre maison a roulettes, nous ne payons que 50$.
Il y a un restaurant, une piscine, des douches, internet, tout a proximite, c’est parfait.

Pour le moment, il n’y a qu’un seul volontaire, Sean, mais nous sommes rapidement rejoins par 4 autres, dont Toby et Alison. Il y a une tres bonne ambiance et tout le monde est vraiment sympa.
Le boulot est un peu difficile, surtout lorsque l’on glande depuis presque un an 😀 Au menu, decouper des fruits et legumes, pousser des brouettes de tetes de vache, nettoyer les cages des animaux, les nourrir, entretenir les sentiers dans le parc (et avec la vegetation ici, c’est vraiment pas facile ) et parfois des choses moins classes comme enterrer des tetes de vaches dans un champ 😀 (on nourrit les felins avec des tetes de vaches, et lorsqu’elles commencent a pourrir, et bien on les enterre dans un champs)

Evidement, c’est genial de pouvoir entrer dans les cages et avoir un contact aussi privilegie avec ces animaux. (caresser un coati, c’est inoubliable !) Beaucoup sont dangereux, et il faut beaucoup de temps avec les plus craintifs pour pouvoir s’en approcher, mais c’est une experience unique.
Il y a egalement des petits singes ecureuils qui nous tiennent compagnie et viennent souvent sur nos epaules. De temps en temps, nous assistons Sylvia, la veto, pour s’occuper de certains animaux, mais le reste du temps, le boulot est plutot intense, et on apprecie la fin de journee. Officiellement, nous ne travaillons que le matin et une heure dans l’apres midi, mais il n’y a pas grand chose a faire, alors nous retournons souvent travailler. C’est d’ailleurs le meilleur moment pour prendre des photos.
Le climat amazonien rend les choses difficiles, alternant un jour de soleil accablant avec une journee de pluies diluviennes, nous forcant parfois a abandonner le travail lorsque les rivieres debordent.

Il y a egalement du travail en cuisine, surtout le weekend lorsque le restaurant est bonde, et le lundi est notre journee libre. Le patron nous amene dans la foret, rencontrer des tribus, se balader en pirogue sur la riviere, manger local, se prendre pour tarzan avec des cordes, et se rafraichir sous les cascades.

Au final, que du bonheur, nous restons une journee de plus pour faire des jolies photos pour la patronne. Pour cette occasion, je peux rentrer seul dans plusieurs cages, c’est vraiment super !
C’est presque les larmes au yeux que nous quittons toute l’equipe et reprenons la route vers Banos apres 8 jours de bonheur passes ici.

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