Entries from 'christ'

Cochabamba

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Retourner en Bolivie par le Chili savere bien plus complique que prevu 😀

En arrivant, la voie unique est completement obstruee par les camions, il faut donc rouler a contre sens de l’autre cote de la douane, comme indiquee par une douaniere d’ailleurs…

En rentrant dans le batiment, on croit rever tellement tout semble bien organiser : un seul batiment, une seule file, la douane chilienne pour le vehicule, puis l’immigration chilienne pour la sortie, l’immigration bolivienne pour l’entree, puis la douane bolivienne pour le permis du vehicule ! Nous arrivons au premier guichet, et la, il nous faut un papier que l’on doit obtenir de la douane bolivienne……hein ??? Et voila, ca semblait trop beau, mais il faut tout faire dans le desordre !!! Donc d’abord la douane bolivienne pour avoir un petit formulaire, a faire tamponner par les 2 douanes ainsi que l’immigration. Enfin nous pouvons faire nos tampons de passeports, et pour faire le permis du vehicule pour la Bolivie…….c’est dans un autre batiment ahahahahah !!!
On nous indique une autre salle, mais apres une longue attente, il faut deja aller dans un autre batiment, en fait un pauvre conteneur installe dehors, pour faire la saisie informatique du permis. Une fois au conteneur, on nous dit que c’est en fait plus loin, dans un autre batiment…….
200m plus loin, nous rentrons dans une petite salle en plein bordel, on remplit une feuille, personne ne semble savoir quoi faire ici, et nous repartons avec un bout de papier tamponne de partout.
Retour au premier batiment, on nous redirige vers une autre salle ou un douanier nous fait enfin le fameux permis. Le papier est truffe d’erreurs et il faudra le refaire maintes fois, toujours verifier le numero de chassis !!!!!!!

Une fois le papier en main, le vehicule est fouille tres rapidement et nous repartons pour Oruro. Une corde se tend juste devant nous…. quoi encore ????? Un policier me demander de payer 10 Bs….. grrrr « On peut avoir un recu officiel ? Si pas de recu, nous ne payons pas »…….. et voila, une arnaque d’evitee :p Nous sommes libres !
En chemin, nous commencons a croiser des stations services, mais toutes refusent de nous servir.

La belle route asphalatee vers Oruro se transforme en piste poussiereuse, et cela devient dangereux de suivre les gros engins, derriere un camion, le nuage de poussiere est tellement dense qu’il fait nuit noir !

Premiere panne seche, nous mettons notre premier jerrycan, et arrivons a Oruro sur les vapeurs, le moteur ayant des rates, pour stopper a la premiere station service de la ville. Le pompiste refuse de nous servir, on lui montre la jauge a essence allumee, l’aiguille bien en dessous du 0, mais non, il refuse toujours. La situation commence un peu a chauffer, et il n’est pas dit qu’un jour on en vienne aux mains pour avoir du carburant dans ce pays de cons.
Par chance, la fille du proprio de la station passe faire le plein, et nous remplit un jerrycan de 10l au prix bolivien. 750kms sans le moindre point de ravitaillement…….
Nous repartons, mais apres avoir fait 7 stations services en ville, toutes sans exception refusent de nous faire le plein……. ca devient exasperant……. la Bolivie devient un veritable cauchemar…….

Il nous reste environ 5L dans le reservoir, et encore 20L dans des jerrycans, nous decidons de quitter la ville pour faire le plein ailleurs, nous avons tout juste assez pour rejoindre un autre bled. A l’entree de la voie rapide, nous tentons une ultime station, et cette fois, les pompistes super sympas nous remplissent absolument tout, en nous faisant quand meme payer 2 fois le prix normal. On est quand meme content de pouvoir enfin rouler…….

Les pleins de carburant et d’eau faits, nous prenons la route vers Cochabamba, nous avons passe la journee a chercher du carburant, il fait nuit, nous sommes epuises, et nous entrons dans le premier village pour dormir dans la rue. A peine gares, quelqu’un vient taper a la vitre : « Bonsoir, pouvez pas restez ici. »
Voila, y’a aucun panneau, mais certaines rues sont privees, alors qu’on est sur une piste en terre avec 2 maisons dans les environs, on derange personne sur le bas cote, mais non, faut degager.
On bouge 2m a cote, littéralement, sur la « grande » place publique, et la c’est bon……
On prie tres fort pour ne pas avoir de probleme avec la police a cause de notre volant ou d’etre gare ici…..on en dormira tres mal……

 

La route se met maintenant a descendre en direction de la foret amazonienne, et nous retrouvons un temps plus clement a 2500m d’altitude. Il y a meme des nuages !
Nous nous attendions encore a une ville bolivienne en arrivant a Cochabamba, c’est a dire un bidonville fait de briques rouges comme a La Paz, mais non, la ville est organisee, il y a de tres jolis batiments, et les conducteurs sont beaucoup plus civilises (au moins, ils respectent les feux rouges ici) oooooooh !
On se gare a cote d’un petit parc, la ville est propre, et nous visitons un peu. Il nous faut du cash, et donner des nouvelles sur internet. Nous nous arretons au cafe Paris, un veritable petit bout de France, avec des super glaces et un delicieux cafe, on adopte !
Internet est lent, mais nous arrivons a faire notre courrier, et regarder un peu comment reparer notre roue avant.
Il y a plein de boutiques de pieces detachees comme a Cusco, nous trouvons en quelques minutes les pieces detachees qu’il nous faut, a un prix ridicule, mais en revanche, pas un seul garage pour nous remplacer les boulons ! Nous avons egalement les amortisseurs qui montrent des signes de fatigue, et nous manquons de filtre a huile. Autant tout acheter ici, les pieces seront beaucoup plus cheres au Chili et en Argentine.
Nous errons finalement en ville, un petit detour en telecabine pour monter voir la vue depuis la statue geante du Christ (toujours cette belle lumiere d’hiver….) et retournons dormir en ville.
La police ne nous arrete jamais, et viennent plutot nous voir pour discuter un peu et s’amusent du volant a droite. Oouf pour le moment, tout va bien……

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